
J'ai calculé le coût réel de ma passion AZOR (les résultats vont vous surprendre)
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Carnet et calculette en main, j'ai fait le point sur mes folies AZOR : quinze mois de passion, douze pièces et un investissement de 28 000 dirhams. Ça donne le vertige, mais ça me rassure aussi. C'est l'heure du bilan chiffré de ma petite économie personnelle dorée.
L'investissement initial (mars 2023) a été raisonnable, avec mon Kholkhal Luna, ma bague Rose Solitaire et le collier Tifinagh pour un total de 9 470 DH. L'escalade était inévitable, chaque nouveau bijou en justifiant un autre : « J'ai besoin d'assorti », voilà mon excuse préférée.
L'accélération estivale (juin-août 2023) a vu l'arrivée du Kholkhal Papiyona et d'autres pièces pour 6 970 DH. C'est la période où j'investis le plus, l'intensité sociale de l'été justifiant tous les excès. L'automne (septembre-décembre 2023) a marqué mes achats les plus chers et réfléchis, dont la bague Crowny, pour un total de 10 180 DH. Ma passion devenait mûre, économiquement parlant.
Quand on regarde le bilan objectif, la moyenne est de 1 867 DH par mois. Ça coûte moins cher qu'une escapade le week-end, et c'est l'équivalent d'un bon dîner au restaurant mensuel. Mes bijoux représentent 22 400 DH par an, soit plus que mon budget vêtements, mais leur durée de vie est bien supérieure.
Le calcul de rentabilité est éloquent : en les utilisant en moyenne 280 jours par an, le coût d'usage est de seulement 8,33 DH par jour de bonheur. C'est dérisoire ! Mon café du matin me revient plus cher que le plaisir de porter mes AZOR.
Et l'effet patrimoine ? Ma collection vaut déjà 32 000 DH aujourd'hui, soit une plus-value latente de 4 000 DH en quinze mois. Un rendement théorique de 17 % ! Mes bijoux battent mon livret d'épargne haut la main.
Mon mari a calculé que mes bijoux représentent 7 % de nos revenus annuels. C'est moins que ce qu'on consacre aux vacances ou à la voiture. Pour financer tout ça sans déséquilibrer le budget, j'ai réalloué mes dépenses : j'ai supprimé les abonnements magazines, les achats impulsifs de vêtements et les cosmétiques superflus. AZOR m'a obligée à une consommation plus qualitative.
Finalement, mes calculs révèlent que cette passion n'est pas un gouffre, mais un investissement plaisir rentable. Mes comptes sont peut-être dans le rouge, mais mon moral, lui, est dans l'or.