Mes copines se disputent mes bijoux AZOR (et ça me fait rire)

Mes copines se disputent mes bijoux AZOR (et ça me fait rire)

"Tu peux me prêter ta bague Rose pour mon rendez-vous ?" Samira me supplie pour la cinquième fois cette semaine. Depuis que mes copines ont découvert ma collection AZOR, nos soirées entre filles se transforment en sessions d'essayage général. Hilarant et révélateur.

Tout a commencé il y a six mois avec mon premier kholkhal Papiyona. Innocent achat personnel qui a déclenché une vraie révolution dans mon groupe d'amies. "Où tu as trouvé ça ?", "Combien ça coûte ?", "Tu peux me le prêter ?" Les questions fusaient de partout.

Khadija, la plus directe du groupe, n'y va pas par quatre chemins : "Tes bijoux me rendent jalouse." Cette franchise brutale révèle ce que les autres pensent tout bas. Mes AZOR créent des tensions souterraines que j'ignorais.

L'effet domino était prévisible. Trois semaines après avoir vu mon collier Tifinagh, Yasmine s'est offert le même. "Par hasard", prétend-elle. Mais quand quatre amies portent des bijoux identiques, le hasard n'y est pour rien.

La plus drôle, c'est Nadia qui me demande carrément de "faire du shopping AZOR ensemble". Comprendre : elle veut que je l'aide à choisir sans révéler qu'elle copie mes goûts. Ces stratégies d'imitation flattent autant qu'elles agacent.

Ma sœur observe ce phénomène avec amusement : "Tes copines te considèrent comme leur influenceuse mode personnelle." Effectivement, elles scrutent mes nouveaux bijoux avant de passer commande. Je suis devenue leur testeuse bijoux officieuse.

Le plus révélateur ? Leurs demandes d'emprunt révèlent leur vraie personnalité. Aicha veut toujours mes pièces les plus voyantes pour ses conquêtes. Salma préfère mes bijoux discrets pour le bureau. Fatima craque sur mes créations romantiques avant ses rendez-vous.

L'anecdote cocasse ? Cette soirée où nous portions toutes du AZOR sans nous concerter. Cinq femmes, cinq créations différentes, mais la même marque. On aurait dit un défilé spontané dans ce restaurant de Rabat. Les autres clientes nous dévisageaient avec curiosité.

Certaines demandes me touchent particulièrement. Quand Leila m'a emprunté mon médaillon photo pour l'enterrement de sa mère, j'ai compris que mes bijoux dépassaient la simple coquetterie. Ils accompagnent les moments importants de nos vies.

D'autres sollicitations m'agacent franchement. Cette copine qui réclame mes bijoux pour ses photos Instagram sans jamais les rendre à temps. Ou celle qui fait semblant d'admirer avant de critiquer le prix "excessif" devant les autres.

Le prêt le plus risqué ? Ma bague Crowny à une amie pour sa demande en mariage. "Si elle lui porte bonheur comme à toi", plaisantait-elle. Trois heures d'angoisse jusqu'à récupérer ma précieuse création intacte.

L'aspect positif de ces convoitises ? Elles révèlent l'impact esthétique de mes choix AZOR. Quand cinq femmes différentes craquent sur les mêmes bijoux, c'est que votre goût personnel touche dans le mille.

Aujourd'hui, j'ai instauré des règles strictes : prêt exceptionnel uniquement, jamais plus de 48h, photo obligatoire avant sortie. Mes bijoux AZOR méritent ce respect, et mes amies ont fini par le comprendre.

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