Mes bijoux AZOR font plus de likes que mes photos de vacances (et ça me dérange)

J'ai posté une photo de mes pieds sur le sable d'Essaouira avec mon kholkhal Papiyona et le résultat a été dingue : 847 likes en deux heures ! C'est mon record, alors que mes couchers de soleil dépassent à peine les 200. C'est troublant, non ?

J'étais amusée, puis je me suis demandé pourquoi mes bijoux AZOR généraient plus d'engagement que mes moments de vie. La société du paraître révèle ses règles impitoyables via mes statistiques. Mon collier Tifinagh, lui, a explosé le score avec 1200 likes sur une simple story. Les gens sont ultra curieux, ils demandent "Où acheter ?", "Combien ?". Il y a une vraie soif d'authenticité.

L'algorithme d'Instagram kiffe mes bijoux AZOR. Chaque publication où ils sont mis en avant fait exploser ma visibilité. Ma nièce, experte en réseaux sociaux, m'a dit : « Tes bijoux créent de l'aspiration. Les gens veulent l'image que tu renvoies. » Ça fait réfléchir sur mon rôle inconscient.

Je reçois plein de demandes de collaboration, je suis devenue une sorte d'"Influenceuse bijoux" malgré moi. Je refuse tout par fidélité, mais ça montre l'impact que ça a. Le plus fou, c'est ces inconnues qui me taguent sur leurs propres photos AZOR en disant « Inspirée par @aicha_style ». Ma collection inspire d'autres femmes que je ne connais même pas !

Parfois, ça m'inquiète un peu. Si je sors sans bijoux AZOR, j'ai des commentaires du genre : « Où sont tes beaux bijoux ? » Cette pression virtuelle influence mes choix réels. Ma sœur rigole et me dit que je suis devenue « prisonnière de mon succès ». Je finis par choisir mes AZOR en fonction de leur « potentiel Instagram », ce qui dénature un peu le plaisir personnel.

Le commentaire qui m'a le plus touchée vient d'une jeune Marocaine de Paris : « Vos bijoux me reconnectent à mes racines. » Mes créations sont devenues des ambassadeurs culturels involontaires. C'est une responsabilité inattendue.

Ce succès numérique, c'est la preuve de la force d'AZOR : créer du beau dans un monde hyper artificiel. Mes followers reconnaissent l'authenticité de l'or véritable, même à travers l'écran.