Le retour triomphant du kholkhal : Quand tradition rime avec révolution

Le retour triomphant du kholkhal : Quand tradition rime avec révolution

« Tu vas vraiment porter ça ? » m’a dit ma mère quand elle a vu le kholkhal Papiyona en or 18 k que je venais de commander. Sa voix trahissait un mélange d’amusement et d’inquiétude — comme si certaines traditions revenaient trop fort, trop vite.

Trois semaines plus tard, c’était elle qui me demandait discrètement où je l’avais acheté.

Le kholkhal Papiyona a ce petit miracle : il connecte les générations. Lors d’un mariage à Marrakech, je l’ai porté pour la première fois. Des femmes de tous âges sont venues me parler. Les plus âgées souriaient, ravies de reconnaître un bijou familier de leur jeunesse. Les plus jeunes me demandaient déjà où en commander un.

Ce qui m’impressionne encore, c’est qu’AZOR a réussi ce tour de force : moderniser sans trahir l’essence. Le motif papillon — celui qui donne son nom au bijou — symbolise la liberté, la métamorphose. Et quand on bouge, les petits éléments dorés captent la lumière et dansent autour de la cheville, comme un halo vivant.

Fabriqué en or 18 carats, il résiste aux épreuves du quotidien. Je l’ai porté tout l’été — à la plage, en ville — et il est resté impeccable : aucun ternissement, aucune déformation. Il a conservé tout son éclat originel.

Mais c’est surtout son effet sur ma démarche qui me touche le plus. Quand je le porte, inconsciemment je marche autrement : plus posée, plus gracieuse. Comme si ce cercle doré me rappelait sans cesse ma féminité.

À 1690 dirhams, le kholkhal Papiyona reste abordable tout en affirmant sa noblesse. Mes amies, séduites en me voyant le porter, l’ont commandé aussi dans les semaines qui ont suivi. Nous formons maintenant une petite confrérie de femmes qui ont osé renouer avec cette tradition ancestrale.

Le plus beau moment ? Lors de l’Aïd, ma grand-mère m’a dit : « Tu marches comme une princesse », en désignant ma cheville dorée. Dans ses yeux brillait une fierté profonde : celle de voir sa petite-fille honorer leur héritage tout en dessinant son propre chemin.

Retour au blog