Les Bagues de Fiançailles AZOR : Quand l'Amour Rencontre la Tradition

Les Bagues de Fiançailles AZOR : Quand l'Amour Rencontre la Tradition

Ma grand-mère Lalla Fatna portait toujours la même bague. Une alliance épaisse, un peu cabossée, que mon grand-père lui avait offerte en 1952. Pas de diamant, pas de fioritures - juste de l'or pur qui avait pris la couleur du temps.

"Tu vois ma petite, me disait-elle en tournant machinalement cette bague autour de son doigt, un bijou de mariage, ça doit tenir le coup. Ça traverse les disputes, les réconciliations, les naissances, les deuils..."

C'est en repensant à ses paroles que j'ai commencé à dessiner nos premières bagues de fiançailles. Pas question de faire dans le clinquant ou l'éphémère. Il me fallait du solide, du vrai, du durable.

L'histoire derrière chaque modèle

Notre "Crowny", elle vient d'un carnet de croquis que j'ai retrouvé chez ma tante Aicha. Des dessins que faisait ma grand-mère quand elle était jeune, inspirés des bijoux que portaient les femmes chefs de tribu dans le Moyen Atlas. Ces petites couronnes stylisées, gravées dans l'or, qui disaient : "Je suis quelqu'un d'important."

Quand Salma, une avocate de Casablanca, a essayé la Crowny la semaine dernière, elle m'a dit : "C'est exactement ce que je ressens quand mon copain me regarde. Comme une reine." Bingo.

La "Mi-Margueritte", c'est différent. L'inspiration vient des champs de marguerites qui poussent près de chez mes parents, à Ifrane. Ma mère les cueillait pour décorer la maison le vendredi. Simple, joli, sans prétention. Exactement comme certaines de nos clientes qui ne veulent pas en faire des tonnes mais qui méritent quand même quelque chose de spécial.

Pourquoi l'or 18 carats et pas autre chose

Franchement, au début, j'avais envie de proposer du vermeil ou de l'argent. C'est plus accessible financièrement. Puis j'ai pensé à la bague de ma grand-mère. Soixante-dix ans après, elle brillait encore. Pas une rayure, pas une décoloration.

L'or 18 carats, c'est pareil. Ça coûte plus cher à l'achat, mais ça traverse les décennies sans broncher. Et puis, soyons honnêtes : une demande en mariage, ça n'arrive qu'une fois dans la vie (enfin, on l'espère !). Autant faire les choses bien.

Hier, une cliente de Marrakech me racontait que sa fille de 18 ans lui avait "emprunté" sa bague AZOR pour un mariage d'amie. "Elle était plus belle que toutes les autres, maman !" Ça, c'est le pouvoir de l'or véritable.

Des histoires qui me touchent

Ce qui me fait le plus plaisir dans ce métier, c'est les retours de nos couples. Comme Ahmed et Kenza, qui se sont fiancés avec notre "Tagldit" l'année dernière. Ils habitent Montreal, mais ont fait spécialement le voyage pour choisir leur bague ici, à Casablanca.

"On voulait quelque chose qui nous ressemble, qui parle de nos origines, mais qui soit moderne aussi," m'a expliqué Ahmed. Kenza a ajouté : "Quand je regarde ma main, je vois mon Maroc et mon Canada en même temps. C'est parfait."

Ou encore Meriem, cette pharmacienne de Rabat qui hésitait entre trois modèles. Au final, elle a craqué pour la "Rose Solitaire" parce que, selon ses mots : "Elle me rappelle ma mère quand elle était jeune. Élégante sans en faire trop."

Ces histoires, je les collectionne. Chaque bague qui sort de nos ateliers porte un bout d'émotion, un fragment de rêve. Ma grand-mère aurait approuvé, j'en suis sûre.

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