Ces petites clochettes qui font vibrer tout Marrakech (histoire vraie)

Ces petites clochettes qui font vibrer tout Marrakech (histoire vraie)

Le premier tintement, je l'ai entendu avant même de la voir arriver. Malika descendait les escaliers de la riad à Marrakech, et ces petites clochettes dorées annonçaient sa présence comme une mélodie privée. Toutes les conversations se sont arrêtées.

"Tu vas voir, ça va me rendre folle au bout de trois jours", avait prédit ma cousine Salma en découvrant ma chaîne de cheville à clochettes AZOR dans sa boîte. Elle se trompait complètement.

Cela fait maintenant deux mois que je la porte, et je ne m'en lasse pas. Ces petites clochettes en or 18 carats créent une symphonie miniature à chaque pas. Ce n'est pas bruyant comme on pourrait le craindre, c'est... musical. Comme un secret que vous partagez avec le monde sans dire un mot.

Ma grand-mère a souri en découvrant mon achat. "Ta arrière-grand-mère portait exactement la même chose", m'a-t-elle révélé en sortant une vieille photo sépia. Sur l'image, une jeune femme en caftan, et à sa cheville, des clochettes identiques. "Elle disait que c'était sa façon de chanter sans ouvrir la bouche."

AZOR a réussi quelque chose d'extraordinaire avec cette pièce : ressusciter une tradition sans la dénaturer. Ces clochettes ne sont pas un folklore pour touristes, elles gardent leur fonction originelle. Dans la médina de Fès, les marchands me sourient quand ils entendent mes pas. "Ahlan, bent lblad", me lancent-ils. "Bienvenue, fille du pays."

À 2500 dirhams, cette chaîne de cheville représente un investissement, certes. Mais regardez la qualité de fabrication : chaque clochette sonne avec sa propre tonalité, créant des accords parfaits. L'or 18 carats assure une résistance parfaite à l'usure quotidienne. J'ai marché des kilomètres dans les souks, couru après le tramway, dansé jusqu'au bout de la nuit... Pas une clochette de perdue, pas un son altéré.

Ce qui m'étonne le plus, c'est l'effet sur mon comportement. Je marche différemment avec ces clochettes. Plus lentement, plus consciemment. Chaque pas devient intention, chaque mouvement devient danse. C'est comme si elles me rappelaient constamment d'être présente à l'instant.

Hier, dans un café de Casablanca, une petite fille s'est approchée de ma table, fascinée par la mélodie de mes pas. "Pourquoi ta cheville elle chante ?", m'a-t-elle demandé avec des yeux émerveillés. Sa mère a souri : "C'est magique, n'est-ce pas ?"

Magique, c'est exactement le mot.

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